Son histoire débute en mai 1990, Marc Konicheff, le beau-père de Laurent Sablé, crée alors l’entreprise. Elle s’appelle Cime, pour Câblages Industriels en Matériel Électronique. Un nom qui résume à lui seul son activité. La même qu’exerce Cimel aujourd’hui.
Six ans plus tard, Marc Konicheff décide de céder son entreprise au groupe français GRME, spécialiste de la mécanique et de l'électronique. Laurent Sablé travaille déjà au sein de l’entreprise. Il est le directeur du site jusqu’à la liquidation judiciaire du groupe prononcée en octobre 2003 par le tribunal de commerce de Versailles. Décision prise alors que localement, l’entreprise est en bonne santé. Les 114 salariés sont licenciés, et parmi eux, Laurent Sablé.
CIME devient CIMEL
Encouragé par sa famille et ses collègues, Laurent Sablé réfléchit à un projet de reprise. « L’activité était forte. Le site de Voutré ne connaissait pas de difficultés, ni de charge, ni de rentabilité », souligne-t-il.
Laurent Sablé, soutenu par les élus locaux, décide alors de reprendre l'entreprise. Le tribunal de commerce de Versailles refuse un plan de cession, mais finit par accepter, après de nombreuses semaines d'attente, de lui céder l'outil industriel. Le 18 novembre 2003, l'aventure reprend.
L'entreprise s'installe à Châtres-la-Forêt, à quelques kilomètres de Voutré. L'activité débute avec 10 salariés, 4 ouvriers et 6 cadres. Des ex-salariés de Cime.
